Visite tardive

Il était tard le soir, et Lydia n'arrivait pas à dormir. Depuis son aventure avec Zak, elle avait du mal à penser à autre chose. Elle ne voulait pas que leur histoire ne se résumé qu'à une seule nuit. Zak Mikuto était le premier homme qui lui faisait oublier Eldrick et cela voulait forcément dire quelque chose. Déterminée, elle sortit de son lit, retira son pyjama et enfila une jupe rouge et un t-shirt blanc bien moulant. Décidant de rester pieds nus, elle parcouru les deux étages qui la séparaient du bureau du directeur. Elle connaissait son supérieur et elle était prête à parier qu'il s'y trouvait toujours. Arrivée devant la porte, elle marqua une pause, puis elle tourna la poignée et pénétra dans la pièce.

"Bonsoir Zak."

Elle renvoya ses longs cheveux roux vers l'arrière et s'approcha langoureusement du bureau de bois massif. Puis, décidant de jouer le tout pour le tout, elle s'y assit, attendant impatiemment la réponse de Zak.

Lorsqu’il travail, Zak ne se rend pas compte du temps qui passe. Il peu ainsi travailler toute la nuit et s’étonner de voir le soleil se lever le lendemain matin. C’était un de ces soirs, ou il avait énormément de paperasse à remplir notamment concernant l’adoption définitive d’Alicia. Il était passé 1hrs du matin quand il entendit des pas dans le couloir. Il dut se retenir pour ne pas se lever et aller voir. Mais il ne le fit pas en se rendant compte que les pas se dirigeaient vers son bureau.

Une femme rousse ouvrit lentement la porte et se dirigea vers lui. Il sourit en enlevant ses lunettes. Oui, Zak porte des lunettes de lecture… Mais des lunettes qui ont du style, pas des lunettes de grand père!

Lydia Callaway. Cette psychologue que Zak avait dans la tête 24hrs/24 depuis cette nuit-là… Ils n’avaient pas vraiment pu se voir depuis cette nuit-là, à cause du travail, des collègues, de plusieurs choses en faites…

Zak était heureux de la voir ce soir. Ou cette nuit, tout dépend du point de vu… Elle avança vers lui d’un air déterminé et s’assit sur son bureau. Zak, toujours assis la fixa un instant avant de répondre à sa salutation. Sourire aux lèvres il lui scrutait le regard. Elle lui avait manqué.

« Hey… »

Il se leva et alla en face d’elle. Le dossier d’Ali toujours ouvert sur son bureau, les mots adoption bien en évidence, il était face à la psychologue. Il passa ses mains sur les hanches de Lydia et l’attira contre lui. Il l’embrassa et se détacha pour la regarder encore. Il entrevit le dossier. Il glissa sa main pour le fermer. Ensuite, il la regarda!

" Je n'arrivais pas à dormir." dit-elle simplement avant de reprendre possession de ses lèvres.

Lydia était si contente que Zak ne feigne pas l'indifférence. Au contraire, il semblait vouloir aller plus avant dans leur relation.. du moins physiquement. Cela laissait de l'espoir à la psychologue tourmentée. Elle savoura le contact de ses grandes mains d'homme sur ses hanches.

"Vous travaillez bien tard, Monsieur le directeur. Quels sont ces papiers qui vous retiennent à une heure aussi tardive?"

Lydia jeta un coup d'oeil au dossier qui était ouvert sur son bureau. Une exclamation de surprise franchit ses lèvres.

" Oh! Tu vas adopter Alicia Leopardi ? "

Sa question était, il va sans dire, inutile.

" Puis-je savoir pourquoi elle plus qu'un autre?"

Lydia était très intrigué par l'intérêt que Zak démontrait envers cette adolescente. Il avait semblé si inquiet lorsqu'elle avait été hospitalisée, et maintenant il voulait l'adopter. Zak allait être... père. La psychologue déglutit. Ça lui faisait un peu bizarre.

« J’imagine que je te dois des explication…? »

Toujours souriant. Il savait que les gens le saurait un jour où l’autre. Alors pourquoi ne pas commencer par en parler avec elle? La réponse du directeur était plus une affirmation qu’une question. Il l’avait dit en souriant, montrant ainsi que se n’était pas un « secret d’état ».

« Mais il faut que tu en parle à personne… Du moins, pour le moment… »

Toujours face à elle, il n’avait pas bougé. Il décida de retourner à son fauteuil. Il s’installa dedans et envoya le dossier de sa nièce plus loin. Il ne savait pas vraiment par ou commencer, par l’enfance difficile d’Ali, par sa famille, par la famille d’Alicia qui était aussi la sienne, par ça vie à lui…

« Je suis le parrain d’Alicia Léopardi »

[Dsl c'est court...]

"Ah.. Voilà qui explique bien des choses."

Lydia repensa à tous les indices qu'elle avait eu au sujet de la relation de Zak et Alicia et elle décida que tout concordait. De toute façon, il n'y avait aucune raison pour que le directeur lui mente. Elle était psychologue... et peut-être même plus. Mais ce peut-être la titillait. Qu'est-ce qu'elle représentait pour Zak Mikuto ? Était-elle aussi importante pour lui qu'il l'était pour elle ? Car Lydia devait bien s'avouer qu'elle était totalement et irremédiablement amoureuse de Zak. Pourtant, elle n'osait pas lui demander directement, elle avait trop peur de la réponse. Si elle s'avérait n'être qu'une femme de passage dans sa vie, elle aurait trop mal. La psychologue ne voulait plus de relation déchirantes et blessantes. Elle opta donc pour un terrain sûr.

" Donc, tu seras... père."

Comme c'était étrange à dire. Et comme cela lui passait des mètres au-dessus de la tête en ce moment. Lydia aurait donné n'importe quoi pour que la réponse à ses questions soit écrite dans le ciel. Le ciel... elle avait envie d'aller à l'extérieur.

" Une ballade, ça te dit ?"

« Je serai père. »

Pour lui aussi ça faisait bizarre. Zak Mikuto, père. Bon c’était moins surprenant pour lui que pour elle, il le savait depuis un bon bout de temps déjà… mais bientôt, ça deviendrais plus officiel.

Mais pour le moment, il avait d’autre chats à fouetter (Sans offense Alicia) ! Il n’avait pas bougé. Attendant probablement une réponse de la psychologue. Il la regardait, elle avait l’air perdue dans ses pensées, il avait la tête un peu penchée vers l’arrière, elle était assise sur son bureau. Elle avait l’aire pensive. Elle était belle.

Puis, elle eut l’aire de prendre une décision importante. Zak eu peur qu’elle décide de partir. C’était peut-être beaucoup en une soirée. Surtout que leur relation se limitait, pour le moment, à une seule nuit.

Mais au lieu de lui dire au revoir, elle lui proposa une ballade.

« Une ballade? »

À 1hrs25 du mat’?

« Pourquoi pas!? »

Oui, pourquoi pas?! Au fond, une ballade ça fait toujours du bien! Il resta quelques secondes de plus au fond de son fauteuil et finalement, il se leva déterminé à sortir de son bureau. Il attrappa sa veste et se tourna vers elle.

« Madame…? »

Il lui tendit la main pour qu’elle la prenne.

--------RUE

» Une visite surprise