Et 1 café, 1

Zak avait passé une semaine comme les autres, depuis quelques temps, le Pensionnat était plutôt calme et ça le reposait un peu. Bizarre d’ailleurs que cette pension soit si calme… Enfin, peu importe! Mieux vaut ne pas s’inquiéter de quelque chose de si agréable! Cette semaine était donc très calme, trop calme… ça la rendait longue et ennuyante. Mais, Zak n’avait pas à se plaindre! Ce matin, il s’était levé difficilement. Il c’était habillé et était partit directement vers la salle du personnel. On y était confortable, l’air climatisé donnait une température idéale et le petit déjeuné y était toujours bon.

En arrivant, il c’était dirigé vers la cafetière, la fatigue paraissait trop dans ses yeux, il devait remédier à ça! Il se fit couler un café et y mit un sucre. Il en bu une gorgée et y ajouta un autre sucre. Il y regoûta et alla s’asseoir sur une des chaises d’une des tables. Il regardait à l’extérieur, à cette heure, personne n’était réveillé, sauf lui. Il le savait, il fut donc surpris d’entendre une clef dans la serrure de la porte de la salle du personnel. Il fixa la porte jusqu’à ce que la personne entre.

Lydia, réveillée tôt ce matin-là, avait décidé d'aller se chercher un bon petit café dans la salle du personnel. Elle fut étonnée d'y voir le directeur de si bon matin. Il était assis à une table,et la regardait, aussi étonné qu'elle. La psychologue lui sourit gentiment en lui souhaitant le bonjour. Mr. Mikuto répondit à son sourire. Elle devait se l'avouer, il avait vraiment un petit quelque chose. Ses lunettes sûrement...

Elle détourna la tête et alla se chercher un café. Elle y plongea un sucre, y goûta, puis en remit un, immitant ainsi sans le savoir les gestes de son collègue. Puis, elle prit place face à lui, sirotant calmement son café.

Zak regardait toujours la poigné lorsque Lydia Callaway, la psychologue du pensionnat, franchit la porte. Il reporta son attention sur son café, mais il son attention fut attiré par ce qu’elle mit dans son café. Il souria en voyant qu’ils avait le même goût.

« Vous êtes bien matinale, Mlles. Callaway »

Il but une gorgée de son café, sans nécessairement attendre une réponse de la part de la psychologue. Il pris son sac qu’il avait emmener plus tôt et le mit sur ses genou. Il en sortit un dossier et le déposa sur la table. Il voulait en fait parler d’un élève avec Lydia. Il attendit tout de même et feuilleta le dossier.

"L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt Mr.Mikuto! Au fait, apellez-moi Lydia." lui répondit-elle dans un sourire.

Elle l'observa feuilleter un dossier devant elle. Ne voulant pas être indiscrète, elle détourna le regard en buvant son café. Le jeune directeur releva enfin les yeux de ses papiers et sembla vouloir lui parler. Lydia se retourna donc vers lui, toute ouïe.

« Dans ce cas, appelez-moi Zak! »

Il reporta son attention sur le dossier qu’il avait en mains. Il prit le temps de réfléchir quelques secondes avant de voir que Lydia était toujours debout.

« Vous pouvez venir vous asseoir, vous savez! »

Et encore une fois, il pencha la tête vers le dossier. « Jaya Korwinn » Pourquoi était-elle revenue si vite. Il ne comprenait pas cette jeune fille. Il ne comprenait pas pourquoi elle était de nouveau inscrite à son Pensionnat. Elle en était sortie pourtant… et par la demande du juge!

« J’aurais quelques chose à vous demander… »

À l'invitation du directeur, Lydia s'assit face à lui, un sourire brillant toujours sur ses lèvres qu'elle plongea à nouveau dans le café. Zak semblait songeur. Elle sut qu'elle avait vu juste lorsque celui-ci lui dit qu'il avait quelque chose à lui demander.

- "Je t'écoute, Zak.Je suis ton employée après tout."

Un petit rire carillonant s'échappa de sa bouche. Sa ballade sur la plage de la veille l'avait remise d'aplomb. Elle était radieuse aujourd'hui. Même ses vêtement en témoignaient. Lydia avait revêtu sa robe préférée. Celle-ci était rose pâle à bretelles larges avec un décolleté en cache-coeur. Le bas de la robe,évasé, lui arrivait juste au-dessus du genoux. Elle l'avait achetée à l'occasion de sa première sortie avec Eldrick...

Secouant la tête, elle chassa cette pensée, se disant que ce n'était pas le moment, et qu'elle était en face d'un jeune homme très charmant, mais aussi très préoccupé. Lydia accorda toute son attention à la demande de Zak.

Bien que Zak avait le nez dans se dossier, il souria lorsque Lydia vint s’asseoir à sa table. Il releva la tête lorsqu’elle lui signifia qu’elle l’écoutait.

Il voulait aider Jaya de son mieux, et vu qu’il ne la comprenait pas, qui de mieux que la psychologue du pensionnat pour le faire à sa place! Après tout, il ne pouvait pas comprendre tous les pensionnaires. Il n’avait pas d’idée précise de ce qu’il voulait, mais il savait qu’elle, elle en aurait. Il savait qu’elle était douée, il ne l’avait pas engagé pour rien!

Il retira ses lunettes et les déposa sur le dossier. Il releva la tête et s’étira les épaules et le cou. Il avait toujours sa main sur son cou lorsqu’il commença à parler. Il ne paraissait pas sûr de lui du tout, et cette façon d’être faisait un énorme contraste avec son attitude naturelle.

« C’est à propos d’une élève…Il marqua une pause, puis reprit. Elle est entrée ici, en… Il jeta un regard sur le dossier posé devant lui. Août dernier, elle est repartie il y a 6 mois et elle revient aujourd’hui! Nouvelle pause. Je ne comprend pas pourquoi… Elle semble vouloir s’en sortir, j’ai lu et relu son dossier, les 5 premier mois, tout allait bien dans sa famille d’accueil. Je la croyais honnête. Le changement s’est effectué en deux jours. Le matin précédent elle allait bien et le soir, elle paraissait étrange. Mais elle n’a rien voulut dire… à personne. Une fois de plus, il marqua une pause, mais plus longue. Il fixait Lydia. C’est là que vous arrivez. Cette élève n’a rien du profil standard d’une délinquante. Je n’y comprends rien. Son frère est aussi inscrit ici. James Korwinn. Lui… Lui il a le profil, pas elle. Je veux vraiment aider ces 2 élèves, James et Jaya on franchement besoin d’une consultation. Mais je ne croit pas qu’il viendrait de leurs plein gré. J’aimerais découvrir pourquoi Jaya n’a pas tenue cette promesse. Mais elle ne se confira qu’à vous, j’en ai la certitude. J’ai vraiment l’impression qu’elle à quelque chose à dire. Et je crois que vous êtes la seule à pouvoir l’écouter. »

Il avait dit le dernier bout de phrase sans prendre de souffle, le regard pensif.

[Soit dit en passant, J'adore tes nouvelles signs']

[ Merci ^^!]

L'esprit de Lydia focusa sur le nom de James Korwinn. Oui, le grand adolescent aux cheveux noirs et au tempérament violent qui était venu la visiter une seule fois, il y avait six mois de cela. Il lui avait demander d'aider sa soeur. Réalisant que Zak était toujours là, elle acquiesça.

-"James est venu me voir à propos de Jaya il y a six mois de cela. Je ne pouvais pas la forcer à venir me voir, je n'ai pas l'autorité pour cela. Toi, tu l'as. Cependant, je ne crois pas que ça soit le meilleur moyen de pousser Jaya à se confier. Je crois fermement qu'il doit y avoir un élément déclencheur derrière son changement; une adolescente de son genre ne se rebelle pas du jour au lendemain pour un rien. Il me faudra... enquêter!"

Elle rit de nouveau, puis se leva afin de se faire griller des toasts sur lesquelles elle étendit de la tartinade de framboises, sa préférée. Puis, à Zak:

-"Tu prendrais un autre café?"

“Volontié!”

Il avait écouté Lydia attentivement. Elle avait raison, Jaya Korwinn ne pouvait pas s’être rebellée comme ça. Mais il n’arrivait quand même pas à comprendre le pourquoi. Il savait qu’elle l’aiderait à le faire. Lorsqu’elle lui dit qu’il avait l’autorité pour envoyer Jaya Korwinn à son bureau, il réfléchit. Il y avait déjà pensé plusieurs fois, mais il croyait que s’il l’envoyait par obligation elle se referme. N’importe quel pensionnaire d’ici se refermerait s’il était obligé de faire quelque chose, surtout aller chez la psychologue!

“Tu ne crois pas qu’en l’envoyant te voir, je n’empire les choses?... Je veux dire… Si elle se sent obligé d’aller te voir, elle risque de ne rien vouloir dire”

Il se leva et alla la rejoindre près des cafetières. Il pris le café qu’elle avait déjà fait couler, et y ajouta 2 sucres. Il le pris et retourna vers sa chaise.

“J’en sais rien, cette adolescente est complexe!”

-"Ah, mais toutes les adolescentes sont complexes, mon cher! Tout le monde l'est... C'est ce qui fait la beauté du monde."

Elle sourit gaiement en reprenant sa place à la table. Elle croqua à belles dents dans sa toast, savourant la marmelade de framboises. Puis, lorsqu'elle eut engloutit sa première bouchée, elle releva la tête vers Zak, qui la regardait toujours.

-" Il nous faut un plan de match! Je pourrais peut-être m'arranger pour rencontrer Jaya "à l'improviste" dans son environnement et non dans mon bureau, me présenter à elle et lui parler gentiment de tout et de rien... ça n'a pas vraiment fonctionné avec Alicia Leopardi, mais ce n'était pas vraiment volontaire non plus. Et puis, tout le monde est différent. Qu'en pensez-vous monsieur le directeur?"

Lydia avait appuyé sur ses trois derniers mots avec un petit ton moqueur. Cependant, elle ne rigolait pas de Zak. Bizarrement, elle trouvait très facile de se montrer familière avec son employeur et elle avait un peu de difficulté à le considérer comme tel. En fait, elle le voyait plus... comme un ami. Enfin, pour le moment.

Zak releva la tête lorsque Lydia nomma Alicia Léopardi. Décidément, Lydia avait raison. Il se rendait compte qu’il la trouvait très complexe, elle aussi… La dernière fois qu’il l’avait vu, de façon « non professionnel » Elle était étrange. Elle n’avait d’ailleurs jamais reparlé de se rêve. Ce qui agacait un peu Zak. Mais, ne nous égarons pas. Nous parlions de Jaya! Il avait baissé la tête sur le dossier quelques secondes. Lorsqu’il releva la tête pour répondre à Lydia qui venait de terminer sa phrase, ses yeux bleus se plantèrent dans le regard vert de la psychologue. Il fut légèrement déstabilisé quelques secondes, mais se repris aussitôt.

« J’en pense que c’est une exellente idée, Madame la psychologue »

Il avait lui aussi appuyé sur les derniers mots de sa phrase, en souriant.

Lydia laissa échaper un autre de ses rires carillonants qui résonna dans toute la pièce. Zak était définitivement très séduisant. Son regard bleu si intense l'avait troublée l'espace de quelques secondes. Elle se reconcentra sur Jaya Korwinn.

-"Et bien je tacherai de m'y mettre la prochaine fois que je verrai Mlle Korwinn. Je t'en donnerai des nouvelles. Elle m'intrigue presqu'autant que tu ne le fais toi-même....

Elle laissa sa phrase en suspens, réalisant ce qu'elle venait d'avouer, à demi-mot. Puis reprit contenance :

-"Cette petite conversation matinale m'a réjouie Zak. Si jamais tu as envie de remettre ça et bien... je suis dans mon bureau! Bonne journée !"

Lydia lui adressa un sourire particulièrement éblouissant puis se leva et sortit de la salle du personnel, belle et sereine.

« Et bien je tacherai de m'y mettre la prochaine fois que je verrai Mlle Korwinn. Je t'en donnerai des nouvelles. Elle m'intrigue presqu'autant que tu ne le fais toi-même.... » Il avait sourit lorsqu’elle avait dit cette phrase. Il continuait de la regarder, ne sachant quoi répondre à ça, puis, elle avait reprit.

"Moi aussi, elle m’as réjouis!"

Il se leva lorsqu’elle se leva, et souria en lui souhaitant, elle aussi, une bonne journée. Il avait fixé son sourire quelques secondes avant de lui dire au revoir à son tour. Lorsqu’elle fut sortit, il souria et se rassoya sur sa chaise. Il continua tranquillement de boire son café.