Besoin d'air

Alicia s'avança dans la cour arrière, son étuit a cigarette dans la main. Il était environ 14h et il fesait soleil. Quelques oiseaux chantaient mais Alicia s'en fichait bien, tout se qu'elle voulait c'était pouvoir fumé en paix.Ça faisait environ deux semaines qu'elle était entré au pensionant Mikuto et depuis elle n'avait pas pris de drogue, son corps lui fesait sentir son manque. Elle s'approcha d'un arbre et s'y accota. Le monde tourna un peu et elle vomit. Après s'être vider d'une partie de son dîner, Alicia se laissa glisser par terre, le sol était froid et sa jupe s'étendit tout autour d'elle. Elle avait l'étrange impression que le monde entier se refermait sur elle, comme si elle allait mourir écrasé. Son coeur se serra et elle ferma les yeux cherchant une cigarette et son briquet. Habituer qu'elle était elle réussit à l'allumer sans regarder. Lorsque la première bouffée de nicotine entra dans ses poumons elle réouvrit les yeux. Elle garda le plus longtemps possible ce poison qui lui permettait d'échapper a la réalité ou au délire. Elle prit le temps de savourer sa cigarette et juste avant qu'elle ne soit finit, elle en alluma une autre. son corps s'appesait et lui en demandait plus en même temps. Au moins elle avait échappé au sentiment de renfermement, la pire crainte d'une claustrophobe.

*Mais qu'est-ce qu'y m'as prit de juré de ne plus reprendre de la drogue?*

[i]Elle rageait interieurement contre sa stupidité. De nouveau elle eu un heut-le-coeur et se vida un peux plus l'estomac. Elle entendit bientôt quelqu'un s'approcher. Elle se releva péniblement et referma son visage. Elle attendit que l'autre lui parle en premier, elle tira encore sur sa cigarette.

[LIBRE]

Zak marchait depuis un bon moment dans la cours arrière. Prendre l’air lui faisait toujours du bien. Il pensait à plein de choses, tout en ne pensant à rien du tout. Il réfléchissait à son travail et espérait que ce qu’il avait commencé à faire puisse aider les élèves de son récent pensionnat. Déjà, il avait une bonne réputation et les juges n’hésitaient pas à lui envoyer des adolescents. Mais il ne croirait les bienfaits de son Pensionnat seulement lorsqu’il les verrait à l’œuvre! Malheureusement, les élèves avait du mal à se défaire d’un dépendance.

Il aperçu un arbre, d’où de la fumé s’échappait. Il ne s’approcha pas trop lentement pas trop rapidement. Il était évident que la jeune fille se cachant derrière l’arbre l’avait entendu venir… mais il était aussi évident qu’elle n’avait aucune idée que c’était le directeur! Lorsqu’il arriva à côté d’elle, il lui enleva la cigarette de la bouche. Il fixait le fond de la cours. Il souriait un peu. Il jeta la cigarette par terre et l’écrasa avec son pied. Il tourna enfin le regard vers elle.

« J’imagine que vous allez me dire que vous n’étiez pas au courant… »

Alicia vit la cigarette sortir de sa bouche pour aller tomber à terre et être écraser par un pied. Elle allait protester quand elle leva les yeux sur son parrain... et le directeur. Alicia n'avait pas réalisé que n'importe qui avait accès à la cours.

*Sh*t. Ça c'était con rare ma grande.*

Et pour preuve Zak la vouvoya, comme chaque fois qu'ils se croisaient dans le pensionnat. Alicia pour sa part ne vouvoyait aucun adulte sauf lui. Cela mettait une distance entre leur liens. Elle répondit donc à Zak comme à n'importe quel directeur.

"Vous imaginez mal puisque c'est vous même qui m'avez renseigner sur ce point. Je ne pourrait donc pas faire assemblant. Non c'est vrai je suis consciente que je fumais dans l'enseinte du pensionnat et que vous m'aviez dit vous-même que si je fumait il vallait mieux que vous ne m'y prenier pas. Vous m'y avez prit et je suis prête à en subir les consequences. Sachez seulement qu'une dépendance ne s'arrête pas en une journée."

Il est vrai que cela faisait déjà 6 mois qu'Alicia était dans le pensionnat mais quand on n'essaye pas il est dûr de faire partir une dépendance.

[désolé du retard. Disons que ça se passe un peu avant mon nouveau sujet avec Bridget... donc Alicia mange peu mais se nourrit encore, elle est fatiguée mais se supporte encore. Par contre on va dire que ça fait 5 semaines qu'elle n'a pas pris de drogue et que donc c'est la raison de ses vomissures dac'?]

[Ça me va!]

« Alicia, cela fait 6 mois que vous êtes dans ce Pensionnat, et non une journée…Il marqua une pose. Alicia, tu m’avais pourtant promis… »

Une déception évidente se marqua alors sur le visage du jeune directeur. Il passa une main dans ses cheveux, les envoyant derrière sa tête, il ne savait pas quoi dire, ni faire. Alicia n’était pas une pensionnaire comme les autres, elle était sa filleule, il était presque son tuteur! La logique lui disait de la punir comme si elle était une élève comme les autres, mais son lien de parenté lui disait, à son tour, qu’elle ne devrait tout simplement pas être inscrite à se pensionnat. Ainsi, ce genre de dilemme ne se présenterait plus.

Il chassa les idées confuses de sa tête et décida qu’il devait, comme l’indiquait le règlement, lui donner un avertissement… un seul avant de l’envoyer en retenu. S’il se serait écouté, il l’aurait tout le suite envoyé en retenu à défaut de ne pouvoir la privée de sortie… mais, il faut suivre le règlement… Le règlement!

« La prochaine fois que je t’y prend, se sera une retenu automatique, Ali. »

Il pensa soudain que son règlement était ridicule, donner un avertissement à un élève qui fume sur le terrain de l’école devrait valoir une retenue automatique… C’est stupide de donner un avertissement…

Alicia fixa un nuage quand Zak lui dit que ça faisait 6 mois. Mais lorsqu'il lui parla de sa promesse Alicia sentit son coeur se serrer et elle se mit à regarder ses souliers. Elle jetta un regard en biais à son parrain et vit que le même genre de dilem qu'elle avait s'oppérait en lui. Elle savait qu'elle le décevait souvent mais elle ne pouvait pas s'en empêcher... Elle avait commencé si tôt à fumer qu'elle ne s'imaginait pas sans une cigarette. Et c'était si nouveau pour elle de sentir que l'on tenait réellement à elle. Bien sûr Alessio l'avait toujorus soutenut mais c'était différent avec Zak. Il pouvait réellement passer pour son père.

Alicia regretta presque de ne pas aller en retenue, depuis quelques temps elle avait envie d'en vouloir à tous le monde et de souffrir. Elle se sentait seule depuis qu'elle avait demander que sa garde soit à Zak et non à son frère. Elle savait qu'il lui en voulait. Il ne lui écrivait plus. Alicia fixa la cigarette écrasé par terre et elle sentit une défaillance. Le décor tourna encore une fois. Elle s'adossa à l'arbre et glissa jusqu'à terre. Elle prit sa tête dans ses mains et s'appuya sur ses genoux. Elle avait se qu'elle voulait, elle souffrait. Tout son corps demandait de la drogue, de la vrai. Alicia prit de grandes bouffés d'air pour calmer son corps mais le serrement au coeur empirait à chaque inspiration. Alors Alicia tenta de parler, elle tremblait légèrement.

"Je sais que je t'ai promis. Et je sais bien que je te déçoit. Mais je n'y peux rien. La drogue ça te gruge de l'intérieur mais c'est quand tu arrête que les fissures se font sentirs. Ça fait cinq semaine que je n'ai pas prit de vraie drogue Zak. CINQ semaines peux-tu comprendre que mon corps m'envoie promener à chaque pas que je fais. La cigarette c'est la seule chose qui me fait tenir le coup. Je me dis que je suis toujorus mieux de me détruire les poumons plutôt que de me bruler les neurones.Mais même mes neurones ont besoins de drogue pour fonctionner."

Elle fit une pause mais Alicia avait trop parler pour la force de son corps. Elle vomit de nouveau en faisant attention pour se cacher de Zak. Elle s'essuya avec une feuille avant de recommencer à parler.

"Je déçoit surement tout le monde en fumant et en me droguant mais je n'y peux rien. J'aimerais tellement avoir connut maman. Elle, elle m'aurait élevé comme du monde, elle m'aurait empêché de tombeer là-dedans. Mais vois-tu c'est moi, Alicia Leopardi qui l'aie tué. Les medecins l'avaient avertie. Elle était mieux de sacrifier cette enfant. Elle pourrait de nouveau porter après mais elle a voulut se battre elle voulait que j'aille ma chance dans ce monde et vois ce que j'ai fais de ma chance. Mon père m'a toujours détesté. Je me drogue pour oublier mes problèmes, me soule pour oublier que je me drogue et je fuem parce que j'ai appris à me détruire. Mais qu'est-ce que tu veux que j'espère de la vie maintenant? J'ai 16 ans bordel et regarde moi."

La colère la fit pleurer tout le long. Elle décevait tout le monde, elle le savait mais elle se décevait aussi. Elle vomit une troisième fois sans pouvoir enlever l'impression d'oppréssion qui la tenaillait au coeur.

[Désolé de poster aussi long... J'étais vraiment dedans et je ne voulais pas perdre mes idées.]

Zak leva les yeux au ciel lorsque sa nièce se mit à pleurer. Il était encore une fois déchiré entre le protocole et son lien de parenté. Mais lorsqu’elle vomit de nouveau, il ne pu se retenir plus longtemps. Il lui mit les mains sur les épaules. Comme pour la soutenir bien que se fut totalement inutile. Lorsqu’elle se releva enfin, après avoir probablement expédié tout ce qu’elle avait pu manger durant la journée, il planta son regard bleu dans celui plus sombre d’Ali. Il ne savait pas quoi dire si bien qu’il resta en silence, comprenant dans ce simple regard la souffrance de sa filleule, mais montrant aussi sa déception.

Il comprenais qu’une dépendance ne se tait pas du jour au lendemain, il était d’ailleurs très fière d’Alicia. 5 semaine. Ça avance. Lorsqu’elle poursuivit, il resta face à elle, il l’a tenait par les épaules.

Après un bref silence, entrecoupé par les sanglots d’Alicia, elle vomit une troisième fois. Quand elle se releva, Zak ne pris même pas le temps de vérifier s’il y avait quelqu’un autour. Il l’enlaça. Il passa ses doigts dans ses cheveux noir et long. Ils restèrent ainsi quelques minutes avant que Zak se rende finalement compte que n’importe qui pourrait les voir et interpréter se mouvement d’une mauvaise façon. Il se recula rapidement et fixa un instant sa nièce.

“Il ne faut pas que tu t’en veuille. Tu est une combattante. Tu t’en sortiras et je le sais. Tu as la volonté pour le faire. Tu y arriveras.”

Quand Zak mit ces mains sur les épaules de sa nièce Alicia sentit la chaleur impregner un peu son corps. Elle se sentit plus forte pour continuer mais pas asser pour ne pas vomir une troisième fois. Puis Zak la serra contre lui, Alicia s'abandonna et oublia ce qui l'entourait. Elle était heureuse ainsi.En lui passant les doigts dans les cheveux Zak faisait sentir à Alicia sa présence jusqu'a son cerveau malgré ses défaillances. Puis Zak sembla réaliser quelque chose et s'écarta de sa nièce qui retrouva aussitôt cette impression d'abandon total de son entourage. Zak lui parla se qui réconforta la jeune fille. Mais elle avait envie d'entendre d'autre chose. De trouvé un moyen pour se rapprocher de sa mère. Elle leva donc le regard vers son oncle et demanda d'un petite voix, faible.

"Tu veux bien me parler de maman? Je veux savoir comment elle était quand vous étiez petits. On peux aller ailleur? J'ai froid."

Il ne faisait pas particulièrement froid mais vomir 3 fois vous ébranle un peu le système. Et puis Alicia aussi avait peur que quelqu'un les surprenne. Elle en fit part à son oncle.

"Je suis tanner de devoir me cacher. J'ai hâte de pouvoir être sous ta garde complète. Tu crois que lorsque je serai ta fille je pourrai changer? Et aller dans une vraie école?"

« Ça va dépendre de toi, ça… Suis-moi »

Il la regarda un instant qui lui parut trop long, et se retourna. Il ne vérifia pas si elle le suivait, il le savait. Et de toute façons, même si elle le suivait de loin, elle le suivait. Toujours dos à elle, il souria.

« Tu veux aller où? Mexicain ou chinois? »

Il parlait de restaurant, évidemment. Encore souriant, il lui lança :

« Je monte à mon bureau et tu me rejoins devant le pensionnat. »

Il se retourna, souria… son plus beau sourire. Il la regarda en avançant pendant quelques secondes, et revint face à sa destination et avança plus vite, sachant qu’elle ne le suivait probablement plus. Il monta dans son bureau, ramassa son sac, passa la bandoulière sur son épaule et tassa plusieurs papiers de son bureau. Il replaça sa chaise… Son bureau avait beau être toujours bordelique, sa chaise était bizarrement toujours à la bonne place. Il pris ses clefs et alla vers la porte. Il ferma la lumière et sortit. Il barra pour finalement se diriger vers l’entré du pensionnat.

En sortant, il aperçut sa voiture, non loin de la porte, il s’y accota et attendit. Sa jeune filleule.

Lorsque Zak détourna la question sans réelement y répondre Alicia eut un peu peur mais en même elle savait qu'il avait raison. Il n'était pas maître de ses décisions à elle. Puis il lui dit de le suivre. La curiosité d'Alie fut piqué et elle suivit donc son parrain sans trop de difficulté. Zak lui parla de Mexicain et de chinois. Cela pris un peu de temps avant que Alicia comprenne de quoi il parlait.

"Mexicain s'il te plait."

Puis Zak lui demanda de le rejoindre devant le pensionnat. Alicia hocha la tête et se dirigea donc rapidemment vers un autre porte que celle que Zak avait prit. Celle-ci lui permettait de se rendre à sa chambre plus rapidement. Elle se passa de l'eau sur le visage et se changea pour mettre une jupe noir et un corset blanc et beige plutôt compliqué. Elle se dirigea ensuite vers la grande porte et vit son parrain accoté à sa voiture. Alicia lui sourit et s'approcha de lui. Elle trouvait plutôt drle l'image que cela devait donner.

"Tu sais que appuyé comme ça tu a l'air d'un ado qui attend sa blonde?!"

Elle rit un peu avant d'aller se glisser sur le siège passager.

"Rien à foutre, c'est confortable! Et de toute façon, c'est pas ma faute si j'ai l'air d'avoir 17 ans...!"

répondit-il en riant. Il se dirigea droit vers elle, de façon très élégante, il pris sa main et, tout en se penchant, donna un bisou dessus. Toujours galant, il garda la main d'Aly dans la sienne, et l'emmena vers la voiture. Lâchant délicatement la main de sa filleule, il se pencha légèrement et ouvrit la porte côté passager.

"Après-vous, mademoiselle!"

Une fois qu'Aly fut dans la voiture, il ferma la porte et contourna la voiture.

"Mexicain tu as dit?"

Il sortit une clef et démarra. Ils sortirent donc de l'aller et il alla vers le restaurant mexicain qu'il connaissait bien. Un très bon restaurant d'ailleurs!

----->Resto!

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