Soirée tranquille

Benjamin avait passé une journée mouvementée qui l'avait laissé complètement épuisé. Il avait dut faire de nombreux téléphonnes pour rassembler l'information qui lui manquait et ensuite il avait dut s'interompre pour calmer une bataille à la cafétéria. Benjamin avait même oublié de se nourir mais ça, il l'oublia jusqu'à 5 h. Son ventre avait alors crié grâce et Benjamin n'avait plus été capable de se concentrer. Il était donc descendut à la cafétéria et avait choisit un sandwinch à la salde de poulet avec un grand café noir. Il détestait le café mais ce soir il lui restait trop de travail pour prendre un thé. Benjamin faillit donc retourner dans son bureau et s'y enfermer jusqu'à pas d'heure mais il décida quand même de se laisser un moemnt de répit. Il se dirigea vers le salon, qu'il savait peu fréquenté, et s'installa dans un fauteuil en poussant un soupir. Benjamin posa son «souper» sur l'accoudoir et croisa ses jambes que recouvrait un pantalon de toile noire plutôt simple. Par contre sa chemise était toute autre. En effet Benji dut défaire des lacets pour libérer son colet. Sa chemise était d'un blanc impécable et des lacets la refermait sur le devant tandis que les manche bouffaient cela la mode... de Benjamin. Il portait par-dessus cette chemise une sorte de veston sans manches d'un rouge bourgogne. Ses cheveux étaient tout à fait dépeigné et Benjamin aurait même put passer pour un étudiants d'Université lorsqu'il referma ses interminable doigts de pianiste sur son gobelet. Il but une gorgée en grimaçant et ensuite prit une bouchée de son sandwinch. Il entendit quelqu'un entrer alors il finit rapidement sa bouchée, ratant de peu de s'étouffer.

Jenny avait passé une excellente journée! Ça c’était passé beaucoup mieux qu’elle ne l’avait prévu. Il fallait avouer que pour ce qui était de son enseignement ça n’avait pas été très très difficile puisque seulement deux élèves s’étaient présentés. Elle avait fait la connaissance d’un jeune homme qui se nommait Abel, celui-là, il ne disait pas un mot. Jenny se dit qu’elle était réellement choyée d’avoir ainsi un lien avec lui. Ce n’était certainement pas n’importe qui qui pouvait discuter comme elle avait discuté avec lui. Il y avait aussi cette élève qui était arrivée en plein milieu du cours et qui s’était installée confortablement (c’est le moins qu’on puisse dire) tout au fond de la classe, sans dire un mot, simplement en la regardant d’un regard…unique. Elle savait très bien qu’en venant ici en plein milieu d’une année, elle n’allait pas se faire accepter en un clin d’œil! Même avec les professeurs, elle aurait à démontrer tout son potentiel. Elle avait fait la connaissance de la psychologue, Lydia Callaway, une jeune femme resplendissante! Elle espérait pouvoir se lier d’amitié avec elle car elle lui inspirait un profond respect ainsi qu’une grande confiance. Avec le directeur, ça s’était passé un peu différemment! Elle l’avait prise pour un professeur, elle se savait gaffeuse mais jamais elle n’aurait cru que le directeur puisse être aussi jeune. Jenny se dit que se serait bien le seul qu’elle verrait en aussi belle forme! Après son cours, elle avait décidée de s’installer dans sa classe pour peindre sa journée. Lorsqu’elle peignait, Jenny était comme transportée dans un autre monde, là où tout était parfait, où tout le monde est heureux. Ce n’est qu’une heure plus tard qu’elle est redescendue sur terre. Elle jeta un coup d’œil à l’horloge et se dit qu’elle ferait bien d’y aller. Jenny rangea donc sa toile ainsi que ses pinceaux puis se dirigea vers le hall. Seulement au lieu d’arriver dans le lieu désiré, elle aboutit dans une grande pièce décorée avec beaucoup de gout. Les murs étaient ornés de plusieurs tableaux représentant des gens sûrement très haut placés. Elle restait là, le visage figé, sans rien d’autre qu’une expression de bien être. Puis soudain, la professeure entendit un petit bruit, elle fit donc demi-tour puis aperçu un homme assis sur un fauteuil un café à la main. L’espace d’un instant, son cerveau fit un cours circuit. Elle ne s’attendait pas à voir quelqu’un à cette heure tardive. Elle se dit que ça devait être un employer qui avait eu une dure journée de labeur ou tout simplement un père qui venait voir sa fille ou son fils. Elle opta pour la deuxième option (apparemment pour aucune raison).

''Euh... Bonjour! Est-ce que je peux vous aider? Je suis professeur d’art et j’enseigne dans cette école. Je m’appelle Jenny Link et vous êtes? ''

Benjamin regarda une jeune femme entrer dans la salle, elle paraissait légèrement déstabilisée. Benjamin se redressa donc dans son fauteuil en s'étirant par la même occasion. Il ne savait trop comment démontrer sa présence à la jeune femme alors il la regarda pendant quelques instants, elle semblait un peu plus jeune que lui et quelque chose cehz elle respirait la tranquilité et la séreinité. Benjamin était encore à la contempler quand il accrocha son sandwinch et que celui-ci s'écrasa en faisant retourner la jeune demoiselle. Elle s'approcha légèrement tandis que Ben s'étira le bras, rammassa son sandwinche et ensuite se leva pour répondre à la demoiselle. Elle semblait le prendre pour... il ne savait pas exactement et cela parut forcément dans le froncement de sourcil qu'il effectua. Lorsqu'elle se présenta comme la professeur d'art Benjamin sourit. Elle n'était arrivée que depuis quelques temps, c'était donc pour cela qu'ils ne s'étaient pas présentés. Benjamin sourit et s'inclina respectueusement, selon son habitude, pour saluer la nouvelle professeure.

Et bien gente demoiselle, il est de mon devoir de me présenter. Je suis Benjamin Simard, directeur-adjoint de sa fonction. Je suis tout à fait enchanté de faire votre connaissance.

Il baisa la main de sa nouvelle collègue et lui sourit amicalement en se redressant. Il remarqua aussitôt qu'il la dépassait d'une bonne tête. Il vit alors qu'elle portait une jolie robe qui semblait très légère et aussitôt il sut que la jeune inconnue lui inspirerait de doux poêmes. Elle lui faisait penser à sa grande soeur. Un compliment sortit aussitôt de la bouche du Directeur-adjoint.

Votre robe sit à ravir à votre prénom. Les deux sont...chantant et doux à l'oreille comme à la vue.

Elle regardait gentiment l’homme en face d’elle. Il était bien plus grand qu’elle, et avait un joli visage au teint clair. Il avait une barbe à peine visible qui entourait sa bouche délicate. Il avait des yeux couleur marron qui s’agrémentait bien avec sa chevelure mi-longue. Il y eu sur le visage de Jenny une expression de surprise lorsque celui-ci se présenta. À vrai dire, ce qui la surprit, fut le ton ainsi que les mots qu’il employa. Jamais elle n’avait entendu quelqu’un s’exprimer de la sorte. Lorsqu’elle entendit le mot directeur-adjoint, elle n’en croyait pas ses oreilles! Deux en moins d’une journée, elle avait battu son record! Lorsqu’elle arriva pour dire quelque chose pour rectifier son erreur, Benjamin s’agenouilla devant elle puis lui pris la main et la baisa. S’il avait relevé sa tête ne serait-ce qu’une demi-seconde après avoir fait ce geste, il aurait vu son visage rougir à la vitesse de l’éclair! Elle ne s’attendait tellement pas à cela qu’elle avait été prise au dépourvue. Elle espérait qu’il ne le remarque pas mais elle ne comptait pas trop là-dessus. Lorsqu’il se releva, il la regarda avec un grand sourire, ce qui eu pour effet de diminuer son rougissement. Elle se demanda vraiment comment allait se passer son séjour ici, si c’était tout les jours comme ça, il faudrait qu’elle apprenne à être moins gênée. Avant d’arriver ici, elle s’était inventé des petits scénarios, essayant de prévoir les rencontres qu’elle aurait à faire. Cependant, ils ne lui avaient pas servit à grand-chose aujourd’hui. Elle n’avait vraiment pas de chance pour ces choses-là. Elle était toujours en face de benjamin, cet homme qui était vêtu de vêtements anciens. Elle se dit que sa manière de s’exprimer allait très bien avec ses habits. Contrairement à certains, Jenny ne jugeait jamais les gens par leurs habillements ou par origine. Elle s’était toujours dit que si un jour elle avait à détester quelqu’un, cette personne devait lui avoir fait un mal intentionnel et d’une méchanceté inouïe. Elle avait toujours réussi à pardonner aux autres, même lorsque la personne ne l’avait pas réellement mérité. Jenny s’en voulait d’être gelée sur place, mais elle n’en pouvait rien. Lorsqu’elle reprit un peu le contrôle de ses méninge, celui-ci en remis de plus belle en la complimentant. Elle ne pu que bégayée ceci :

''Mer... Merci…C’est très gentil de votre part… Je suis … également heureuse de faire votre connaissance…''

Plus elle bégayait, plus benjamin souriait. Et plus il lui souriait, plus elle rougissait (un vrai cercle vicieux!). Elle reprit un peu le contrôle d’elle-même puis lui dit :

''Vous travailler encore à cette heure tardive Monsieur Simard?''

Benjamin trouvait Jenny d'une naïveté attendrissante. Elle rougissait à chaque compliment qu'il lui faisait. Il avait l'habitude que ses paroles soient considérées comme étranges mais rare étaient ceux qui en rougissait. Benjamin sourit à la jeune femme. Normalement il aurait dit qu'il devait retourner travailler mais ce soir ça ne lu itentait déjà pas et en plus Jenny avait un petit côté tout à fait charmant qui lui donnait envie de la connaître plus.Elle lui rappella pourtant l'existence du travail en lui demandant s'il travaillait à cette heure tardive... Benjamin réprima une grimace avant de répondre.

Malheur à moi, mais tel est mon destin. Pour me consoler j'ose croire que mon travail aidera un enfant à se sortir de l'enfer qu'il subit chaque jour quelque part.

Benjamin n'aimait pas se plaindre et c'est pourquoi il avait donné la petite touche joyeuse à la fin de son monologue. Il croyait sincèrement que le Pensionnat pouvait aider les jeunes qui y entraient mais était-ce réellement grâce à son travail? Il sourit à Jenny en lui posant une question à son tour.

Et vous même chère demoiselle, ou devrais-je dire madame? TRavaillez-vous si tard pour être encore dans l'enceinte de l'école?

Plus Benjamin parlait avec son unique langage, plus les méninges de Jenny s’activait. Elle se maudissait de toujours devenir rouge comme l’habit du Père Noël au moindre petit compliment. Elle n’y pouvait strictement rien. Depuis toute petite, elle se faisait agacer par les autres élèves. C’est principalement à cause de cela qu’elle était complexée. Aujourd’hui, elle avait compris l’importance qui peut être accordée à de petites remarques ici et là. Désormais, elle prêtait attention à chacun des mots qui s’échappaient de ses lèvres. Jenny remarqua aussi que le directeur adjoint utilisait fréquemment cette technique. Après ces quelques petits échanges, la professeure d’art était moins nerveuse et gênée du même coup. Elle redoutait de se fourvoyer encore une fois en s’adressant au jeune homme. Jenny fut rassurée lorsque celui-ci s’interrogea sur la façon dont il devait la nommer. Le terme Madame lui écorcha les oreilles. Elle savait qu’il avait dit cela seulement par mesure de politesse mais néanmoins, elle en eu quasiment mal aux oreilles. Elle lui répondit donc avec un petit sourire remplit de malice :

'' Vous pouvez simplement m’appeler Jenny. Ce n’est pas un caprice mais disons que le terme madame n’est pas dans ma liste des 10 plus beaux noms que l’on me donne! ''

Il lui offrit son sourire le plus splendide. Si ce n’était pas le plus beau, elle ne s’imaginait guère à quoi s’attendre la prochaine fois! Il lui posa approximativement la même question qu’elle lui avait d’abord lancée.

'' Oh non! J’ai simplement oublié de regarder l’horloge. Lorsque je peind, je perds totalement la notion du temps. Est-ce que cela vous arrive de temps à autres? ''

Benjamin était plutôt heureux de la réponse de Jenny. Elle était drôle et enjouée bien qu'il eut remarqué que le Madame ne lui avait pas plut. Lui-même aurait préféré que tout le monde sache qu'avant d'être Monsieur il y avait Demoiseau... du moins l'avait-il voulut lorsqu'il était adolescent. Maintenant le Monsieur était bien requis s'il désirait se faire respecter par les pensionnaires de l'établissement. Son sourire s'élargit lorsque Jenny lui expliqua qu'elle avait oublié l'heure. Oui cela lui arrivait à lui aussi. Mais pas de peindre. Il allait en faire part à Jenny lorsqu'il remarqua qu'ils étaient toujours debout. Il se pencha légèrement et sourit à Jenny.

Milles pardons, mais j'oublie vraiment les bases du savoir-vivre. Vous devez souhaiter vous reposer un peu.

Et avant qu'elle n'est put répondre il tira un fauteuil près du sien et lui montra du doigts pour qu'elle s'y installe. Dès qu'elle fut assise Benjamin se rassit et alors il finit par lui répondre.

Je met une condition à vous appeller Jenny; Vous devez impérativement m'appeller Benjamin. Madame n'est effectivement pas le mot le plus doux et il ne vous sit pas du tout. Il m'arrive aussi parfois de perdre la notion du temps. Mais pour ma part c'est plus souvent lorsque je lis ou écris de la poésie ou encore si je joue du violon.

Il soupira il y avait bien longtemps qu'il n'avait put se laisser allez soit au violon soit à la poésie. Mais il savait que dès que Jenny partirais il ne pourrais se remettre au travaille, il écrirait sans doute toute la nuit. Jenny était si douce et simple qu'elle lui inspirait milles rimes. Il l'examina un peu en se disant qu'elle était gracieuse, belle et elle paraissait tellement pleine d'innocence comme si elle n'avait jamais connu le malheur, ou si elle l'avait trop connue. La curiosité de Benji voulut en savoir plus.

Mais dîtes-moi très chère et douce Jenny qu'est-ce qui a bien pu vous pousser à venir enseigner ici? Mais avertissez-moi si je suis trop indiscret, ma dernière intention serait de vous mettre mal à l'aise.

Pour l'instant c'était Benjamin qu'il l'était. Il était bien rare qu'il se laisse emporter ainsi par la curiosité. Il se sentait un peu comme un adolescent.

Jenny remarqua qu’ils étaient toujours debout l’un en face de l’autre. Benjamin, en parfait gentleman, lui offrit un siège. Elle n’accepta pas tout de suite, car elle songeait à l’heure qu’il était et à ce qu’elle allait ressembler demain devant ces élèves si elle ne dormait pas suffisamment. Normalement, elle aurait poliment refusé l’invitation mais ce soir elle avait envie de faire de nouvelle connaissance.

*Si ce n’est pas ce soir? Ce sera quand? Mieux faut saisir l’occasion de faire de nouvelles connaissances. Et même si ça ne colle pas, j’aurais tout de même essayé.*

'' Oh pas de problème, merci beaucoup. ''

Elle prit donc place dans le fauteuil que lui présentait benjamin. [Je sais que tu as dit qu’elle n’a pas eu le temps de répondre mais je trouvais ça un petit peu impoli alors…]

'' Effectivement, ces temps-ci je suis un peu plus fatigué en raison de tout les changements que je traverse. Mais j’ai eu un accueil des plus chaleureux, ça m’a beaucoup aidé.''

'' Oh vous jouez du violon! J’en ai jadis jouée moi aussi mais je dois avouer que je n’étais pas très douer à l’époque. J’aime mieux le piano à vrai dire. ''

Lorsqu’il lui demanda pour qu’elle raison avait-elle décidée de pratiquer son métier ici, elle prit quelques secondes pour trouver la réponse.

'' Il n’y a pas de mal à être curieux Benjamin, je le suis moi-même un peu trop parfois. Si je suis malaise, ne vous inquiétez-vous pas, vous le saurez. Pour tout vous dire, je voulais changer d’air. Interagir avec des jeunes adolescents me terrifiait au tout début, car j’avais une peur bleu de perdre le contrôle. C’est pourquoi j’ai enseigné au primaire durant ma première année de métier. Même si tous ces boutchous étaient fantastique, je trouvais qu’il manquait quelque chose pour que je sois comblée. J’ai réalisé ce qui me manquait aujourd’hui, dans mon cours d’arts plastique. Le lien qui s’établit entre un professeur et un élève qui a vécu ne serait-ce que très peu, mais qui a vécu, voilà ce qui me manquait. Il n’est pas nécessaire qu’il vous raconte sa vie mais juste le fait d’être à ses côtés pour le supporter fait toute la différence. ''

''Aujourd’hui, j’ai fait la connaissance de deux élèves tout à fait unique. Abel Suzako, un jeune homme mystérieux mais très jovial. Et une autre qui …comment dire… à sa propre façon de voir les choses. Elle m’a donné l’impression d’avoir construit une énorme barrière en raison de toute les fois ou elle a souffert. Je la comprends très bien mais selon moi, ce n’est pas la solution la meilleure qui soit. Si vous l’avez déjà vu, son nom doit vous être venu à l’esprit, elle s’appelait Jaya Korwinn. La connaissez-vous Monsieur Simard… euh je veux dire Benjamin? ''

Benjamin fut heureusement surprit d'apprendre que Jenny jouait du piano. Il rit légèerement et s'expliqua aussitôt à Jenny.

Je joue moi aussi du piano mais dans mon cas je préfère le violon. Je n'enlève rien à cet instrument mais de sentir les cordes directement sous les doigts et devoir appuyer plus ou moins fort pour sortir telle ou telle note me transporte bien plus que d'appuyer sur des touches qui me semble plus froides. Mais je vous le répète je n'enlève rien au piano et j'aime beaucoup en jouer.

Il s'en voulait de s'être laissé emporter. Il ne voulait pas vexer Jenny mais pour lui les vibrations des cordes du violon sous ses doigts lui rapellait les battements d'un coeur tandis que les touches d'un piano étaient souvent froides.

Benjamin écouta Jenny tout le long de son récit tout en continuant à l'examiner. Il voulait écrire une poésie sur elle. Il réalisa qu'un point en commun venait de s'ajouter entre eux mais il la laissa terminer avant de lui répondre. Elle lui parla un peu de Jaya. Oui, Ben la connaissait et il était attristé de son parcours mais il n'y pouvait rien et jusqu'à présent Jaya ne s'était jamais vraiment approché d'un adulte. Benjamin décida de parler de Jaya avec Jenny, tout en gardant les points plus «secrets» intacts.

Oui, on reconnait rapidement la fragile Jaya à votre description mais ne vous en faites pas, elle n'est absolument pas méchante. Nous n'avons pas tout les détails de son parcours mais nous savons qu'au départ il était très bien mais qu'il s'est gâché. Au fait vous voudrez sans doute savoir que son frère aussi est dans notre établissement, James est son prénom au cas où vous le croiseriez. Le jeune homme est très protecteur par rapport à sa soeur et c'est sans aucun doute de lui que Jaya a le plus peur. Je m'explique avant de vous inquièter. James a toujorus protégé sa petite soeur, la poussant à réussir. Mais un jour il a fait un bêtise et c'est retrouvé ici. C'est pendant ce temps que la jeune Jaya est tombée dans un enfer atroce. Depuis elle a honte des gestes qu'elle a posé et c'est pour cela qu'elle se cache ainsi de son frère. Et selon moi c'est bien triste puisqu'ils sont superbes ensembles. Si vous réussissiez à faire sortir Jaya de sa coquille par un quelconque moyen artistique ce serait magnifique.

Benjamin ayant fini de parler de Jaya il voulut changer de sujet.

Si vous n'avez rien à ajouter j'apprécirait de changer de sujet. Parler ainsi me fait parfait perdre espoir en plusieur choses du monde adulte.

Jenny savait qu’elle était d’une nature très curieuse, mais ce soir elle se surpassait! Il faut avouer que le directeur-adjoint est un personnage bien unique qui mérite d’être ''étudié'' attentivement. Elle l’écoutait donc d’une oreille attentive enregistrant chacune des syllabes qui s’échappait le sa fine bouche. Jenny fut surprise d’apprendre que la mystérieuse Jaya avait un frère qui se trouvait lui aussi dans le pensionnat.

* Il serait bien plaisant, je crois, de faire la connaissance de ce jeune homme, histoire de réussir à interpréter les signaux que sa jeune sœur m’envoie. Ce ne sera pas facile, mais j’y arriverai!*

Elle sortit de ses pensées lorsque Benjamin termina sa phrase (ne vous inquiétez pas elle écoutait en même temps c’est une femme tout de même!).

'' Je vais faire tout mon possible pour lui venir en aide mais je doute que les résultats espérés se montre le bout du nez rapidement. Étant donné que je n’ai pas reçu de formation en psychologie comme la charmante Lydia, mes procédés font en sorte que les bénéfices tardent à apparaître.''

Jenny fut comment dire…surprise…non. Plutôt impressionnée que ce sujet touche ainsi son interlocuteur. Durant ses nombreux stages, elle avait souvent été contrainte à des situations émotionnellement difficiles. Rare était celle qui l’avait supportée dans ces épreuves. ''Celle'' signifiant qu’aucun homme n’avait éprouvé le besoin de lui venir en aide. C’est une des raisons pourquoi Jenny était tant gênée. En présence d’un homme, elle se remémorait les mauvaises expériences du passé. Avec l’aide de son jeune frère Jessy, elle est désormais en mesure de se tenir droite et d’affirmer son opinion sans peur (ou presque). Malgré tous ses efforts, elle est cependant toujours aussi timide. Cette gêne s’accentuait en cette soirée d’été. Elle n’était pas tout à fait sûre de ce qu’elle ressentait, mais elle s’avait au plus profond d’elle-même que bientôt elle allait pouvoir s’épanouir à nouveau.

''Il est vrai que certaine chose devrait être modifiée, afin que tous puissent avoir un peu de bonheur à porté de main. Cependant, je crois qu’il faut quand même en parler. Mais en cette superbe soirée, je suis d’accord avec vous.''

Un silence pour le moins amusant s’installa, remarquons qu’à chaque fois que l’on veut changer de sujet, toutes les bonnes idées s’envolent soudainement de notre tête ne laissant que les questions étranges où trop simple. Pendant que tout les deux réfléchissaient, Jenny observait une fois de plus les magnifiques yeux que possédait Benjamin.

''À cette heure tardive, j’ai peine à réfléchir. J’imagine que vous avez encore du pain sur la planche, je suis navré de vous avoir importuné si je peux faire quoi que se soit pour vous aider, vous n’avez qu’à faire un tour dans le local d’art plastique.''

Benjamin fut surpris d'entendre Jenny dire qu'elle l'avait importuné. Comment une aussi jolie femme pouvait-elle croire que sa présente pouvait déplaire à qui que se soit, parce qu'en plus d'être belle, elle était intelligente. Benjamin regarda tout de même l'heure à sa montre(pendule dans la poche de son veston) et remarqua qu'il était près de 23h. Il haussa un sourcil et sourit à Jenny.

Et bien, votre présence était si agréable que le temps nous est passé sous le nez, gentille Jenny. J'ai crut comprendre que vous habitiez en ville, avez-vous une voiture ou puis-je vous accompagner? On ne sait jamais se qui peut arriver à une telle heure.

Benjamin se rappella l'agression dont l'une des jeune fille du passionnat avec été victime, Alicia. Et elle c'était en plein jour. Jenny sembla s'inquièter pour son travail et aussitôt Benjamin la réconforta.

Oh, mais même si je désirais continuer de travailler, ce qui est loin d'être le cas, je ne le pourrais pas, premièrement parce que mon cerveau s'éteint seul dès 22h30 et deuxièmement parce que dans une heure je dois faire la tournée pour être sûr que aucun élève n'est encore debout.

Il lui sourit de nouveau avant de se lever et de lui tendre la main pour l'aider à se lever à son tour. Il prit ses vêtements qu'il installa sur son bras.

Alors chère et douce Jenny, est-ce que je vous racompagne? Je serais heureux de partagé l'air frais de la soirée avec vous.

Un autre sourire fut offert à Jenny, mais le genre de sourire que Benjamin fait pour être certain d'avoir ce qu'il veut[il ne le fait que lorsque ça bénificie aux autres]. Il lui tendit son bras pour l'encourager encore plus.

Elle s’apprêtait à quitter lorsqu’il l’interrogea à propos de son appartement. Elle trouva mignon qu’il s’inquiète pour sa sécurité, il y avait fort longtemps qu’un homme s’était ainsi soucié d’elle (en dehors de sa famille bien sûr). Comme à son habitude, mais sans le vouloir, ses joues commencèrent à s’empourprer lentement.

''Effectivement, j’ai trouvé non loin d’ici, un petit mais très chaleureux logis. Oui je possède une voiture, mais je l’utilise le moins souvent possible. J’aime beaucoup mieux me déplacer en vélo. De un c’est bien plus écologique et de deux c’est plus relaxant. C’est d’ailleurs ce que j’ai choisis de prendre ce matin. J’apprécie que vous vous souciez de ma sécurité, mais je ne crois pas être en danger. Et de toute façon n’étiez-vous pas en plein labeur juste avant que je ne vienne vous interrompre?''

*Il a bien raison de s’éteindre complètement. J’aimerais bien que le mien en fasse autant mais hélas! Il ne veut rien savoir!*

Benjamin lui sourit pour la énième fois puis se leva élégamment. Il lui tendit la main pour l’aider à en faire de même, puis prit ses habits. Il lui répéta son offre avec en prime un autre sourire éclatant mais celui-là ce faisait comment dire…plus insistant mais en même tant tout aussi enjôleur.

*Comment puis-je lui refuser quoi que ce soit! Il est si charmant! Comment vais-je faire moi pour travailler dans c’est conditions-là? Et puis de toute façon pourquoi est-ce que je me priverais d’avoir du plaisir et en si bonne compagnie en plus!*

Il est certain que Jenny hésitait à accepter, mais cependant ce n’était en aucun cas en raison de Benjamin…enfin presque. Il faut quand même avouer que Jenny a toujours eu peur de ne pas être assez forte, assez compétente ou encore de ne pas être à la hauteur dans tout ce qu’elle entreprenait. Que ce soit professionnellement ou amoureusement. Elle décida donc de plonger lorsque notre cher directeur-adjoint lui tendit son avant-bras tel un gentleman!

''J’accepte volontiers votre invitation.''

C’est avec cette énergie du soir, que les deux nouveaux collègues entreprirent leurs randonné (à pieds).

Benjamin trouva très mignon de voir le visage de Jenny rougire légèrement. Elle ressemblait vraiment à une poupée lorsqu'elle avait se teint rose. Il fut très heureux lorsqu'elle lui prit le bras. Vraiment sa compagnie était agréable et il souhaitait continuer à lui parler. Ils descendirent les escaliers, après être sortit du salon, et se retrouvèrent à l'extérieur, par une soirée assez agréable et sans nuage. Benjamin trouvait tout de même que le fond de l'air était un peu frais et alors il mit son veston sur les épaules de Jenny.

J'espère que vous ne me trouverai pas trop entremettant mais j'ai peur que vous n'attrapiez froid par cette température. Saviez-vous que les températures où il est le plus risqué d'attraper une pneumonie sont entre 10 et moins 10 degré celcius?

Il parlait pour ne rien dire et sourit en coin à sa stupidité. Sujet de conversation bien peu passionnant pour une telle marche. Mais il n'attendait pas de réponse en retour. Il ne faut pas se le cacher, Benjamin a beau être un idéaliste romantique il n'avait eu que de très rares rencontres amoureuses et la majorité avaient été très brèves. Il leva les yeux au ciel et ragarda quelques instants les étoiles qui s'intillaient là-haut. Il reprit la parole plus doucement cette fois.

Lorsque j'étais petit, ma mère me racontait que les étoiles étaient les personnes qui avaient quitté le monde des vivants. Un jour je lui ai demandeé pourquoi, si c'était les personnes qui étaient parties, le ciel n'était-il pas complètement emplie d'étoiles, a en devenir blanc. Puisque depuis les hommes de cromagnons les humains mourraient. Elle avait tellement été surprise qu'elle m'avait seulement prit dans ses bras. J'avais crue alors que c'était parce que ce n'était pas tout le monde qui avait droit au même ciel. Chacun le voyait selon le nombre de gens qui veillaient sur lui.

Il sourit à se souvenir et rebaissa le rrgard sur Jenny, qui le fixait. Benjamin s'en sentit bouleversé parce qu'il ne put comprendre ce regard.

Je suis désolé de vous ennuyer avec de telles baliverses jeune dame. Oubliez cela, c'est sans importance. Et puis nous somme sans doute bientôt arrivé.

Jenny marchait tranquillement aux côtés de Benjamin. Ils ne se parlaient pas vraiment, ils ne faisaient que respirer librement la froide brise qui les entourait. La jeune professeure d’art admirait les paysages nocturnes qui s’offraient à eux, pensant aux peintures qu’elle pourrait faire. C’est le contact réconfortant du veston sur ces épaules qui la ramena dans le présent. Elle souleva sa longue chevelure brune puis reposa la main sur l’avant-bras du jeune directeur. Elle sentit un frisson partir de sa main et se diriger vers le bras de celui-ci. Jenny fut touchée par sa générosité et se mit à rire discrètement lorsqu’il lui sortit ses statistiques. C’était sûrement la dernière chose pour laquelle elle s’inquiétait!

'' Non je n’étais pas au courant mais merci bien, ricana-t-elle. Je veillerai à avoir de quoi me couvrir la prochaine fois.''

* La prochaine fois…S’il le veut et s'il y a lieu, j’aimerais bien qu’il y ait une prochaine fois…Mais il ne faut pas trop rêver non plus!*

Elle aimait bien sa façon de s’exprimer et elle rêvait de pouvoir en faire de même. Benjamin commença à lui raconter une histoire de son enfance. Jenny leva ses yeux cherchant son regard, mais ne le vis pas. Il regardait les nombreuses étoiles d’une blancheur éclatante. Jenny ne leva cependant pas les yeux vers les étoiles, elle restait le regard immobile fixant les yeux verts aux reflets bleutés de l’homme. Lorsqu’il termina son histoire, celui-ci abaissa son regard vers elle. Il y eu un long moment où ils ne firent que se fixer sans rien dire. Elle voyait bien qu’il ne comprenait pas se que son regard exprimait. Elle n’en était pas certaine elle-même, alors il était normal qu’il se pose des questions. Jenny était tout aussi bouleversée que Benjamin sinon plus, elle n’était pas habituée d’être seule en compagnie d'un homme tard le soir surtout lorsqu’elle ne le connaît quasiment pas. Elle avait beau savoir qu’il était pour elle presqu'un inconnu, elle était incapable de détacher son regard du sien. Jenny avait l’impression de le connaître depuis une éternité. C’est benjamin qui mit fin à ce long silence d’incompréhension.

''Mais vous ne m’ennuyer pas du tout Benjamin! Et ne dites pas que se sont des balivernes voyons! Ses souvenirs se doivent de toujours rester gravés dans votre mémoire.'', dit-elle en déposant délicatement ses doigts sur la tempe gauche du directeur.

Réalisant son geste, elle retira sa main lentement (contrairement à ses joues qui rougirent en moins de deux secondes!)

'' Effectivement nous sommes tout près de chez moi….''

Ils marchèrent donc les quelques mètres qui les séparaient de chez Jenny. Arrivée au 112, Jenny y entraîna le directeur. Ils montèrent les marches puis se retrouvèrent tout les deux sur le pavé.

'' Eh bien nous voilà, c’est ici que je demeure.''

Elle sortit son trousseau de clés puis trouva la bonne. Jenny ouvrit sa porte puis se retourna vers Benjamin et lui dit :

'' J’apprécie beaucoup que vous aillez prit de votre temps pour m’accompagner jusqu’ici. J’espère que je ne vous ai pas trop retardé dans vos travaux… Si un jour l’occasion se présente, peut-être vous ferais-je visiter? Qui sait ce que l’avenir nous réserve?''

'' Encore une fois merci Benjamin, j’ai été ravie de vous rencontrer. J’espère pouvoir un jour vous découvrir entièrement…Bonne nuit.''

Benjamin sentit un sourire apparaître sur son visage lorsque Jenny déposa sa main sur sa tempe. Elle avait la main si douce. Elle ne la garda pourtant que quelques secondes avant de rougir comme il aimait la voir. Lorsqu'elle approuva qu'ils étaient bientôt rendue Benjamin sentit un pincement au coeur sans vraiment comprendre pourquoi. Après tout, ils se reveraient. Normalement... Cette pensée fit pratiquement frissonner le directeur-adjoint. Et s'ils ne se revoyaient pas? Il se résonna en se disant qu'ils travaillaient dans le même bâtiment. Ils arrivèrent finalement devant l'appartement de Jenny. Benjamin monta avec elle mais ne démontra pas qu'il voulait entrer. Il ne le voulait pas vraiment non plus, puisqu'il avait encore beaucoup de travail et que de toute manière il serait encore plus difficile de repartir par la suite. Benjamin répondit donc à la réflexion de Jenny.

Je n'ai pas prit de temps pour vous, c'est vous qui avez rempli un trop plein de temps. Et croyez-moi, votre présence est bien plus intéressante que mes travaux. Je pierai pour que l'avenir nous soit clément et que cette visite puisse avoir lieu.

Il sourit à Jenny avant de se pencher pour lui baiser la main. Il se redressa ensuite et écouta une dernière fois pour la soirée Jenny. Il réprima un sourire ironique. Avait-elle vraiment envie de connaître entièrement cet homme étrange? Il sourit à Jenny avant de tourner les talons, il n'Avait rien d'autre à répondre. Rendue en bas des escaliers il se retourna et vi que Jenny n'était pas encore entré dans son appartement. Benjamin leva la main et sourit de nouveau. Ensuite il s'éloigna en repensant à cette curieuse rencontre. Il espérait bien la revoir mais ne savait pas trop quand.

[YOUPPI!!! Ce topic est fermé, je vais en poster un nouveau dans mon appartement et ensuite on essayera de s'en refaire un autre!]