Ballade Nocturne [PV]

Elle alla récupérer sa veste pour revenir s’accrocher à son bras. Il pensa qu’il aurait été déçu de perdre cette veste. Elle était confortable. Accroché l’un à l’autre, ils marchèrent d’un pas lent mais résolu vers le Pensionnat qui portait son nom. La plage étant assez près du pensionnat en question, ça ne prit pas plus de 5 minutes revenir là-bas. Ils entrèrent dans le hall et là, ils se demandèrent ou ils allaient dormir.

Finalement, c’est Zak qui gagna. Ils allaient dormir dans sa chambre à lui. Encore quelque pas et ils y seraient. Ils montèrent un escalier, toujours en marchant lentement, ils se tenaient la main. Heureusement qu’il faisait nuit. D’ailleurs, quelle heure peut-il bien être? Zak n’en avait strictement rien à foutre! Toujours ce sourire accroché au coin de ses lèvres, il s’arrêta devant une porte. Sa porte.

Il plongea sa main dans sa poche pour en sortir un trousseau de clefs. Il prit quelques secondes pour trouver la bonne clef, et finalement ouvrit cette porte. Ils entrèrent, Zak ouvrit la lumière.

Il lança ses clefs dans un espère d’assiette décorative blanche sur une table près de la porte et laissa entrer Lydia. C’était un peu comme un petit appartement. Devant eux, au bout, un cadrage de porte sans porte donnait sur une pièce style mini cuisine et à leur droite, il y avait un grand lit, le sien évidemment. À leurs gauches, un divan et une télévision. Qu’il ne regardait pas très souvent certes, mais elle était là quand même. C’était plutôt modeste, les pièces étaient de couleurs chaudes, rouge, orange, un peu de jaune.

« Voilà mon ‘‘Chez moi’’ »

Il passa une fois de plus sa main dans ses cheveux et tourna la tête vers elle.

« C’est pas moi qui a fait la déco… Si ça aurait été moi, crois-moi ça aurait été vraiment moins accueillant. Je suis pas très doué en déco. »

En fait, c’était une femme qu’il avait engagé pour faire la décoration du reste du pensionnat qui avait fait sa chambre. Son contrat ne comprenait pas les chambres, mais Zak sait être persuasif. Et il faut dire qu’il n’a pas de problème monétaire. Là, il la regarda. Il avait pensé à ça en se passant la main dans les cheveux. Elle se tourna elle aussi vers lui, et elle enroula ses bras à son cou. Elle se mordait la lèvre… encore.

« Je vous trouve bien pressée, Mlle Callaway… »

Au fond, lui aussi il était pressé. Il y avait pensé lui aussi, à aller vers la droite. Il laissa glisser ses mains vers ses hanches. Il entrecroisa ses doigts derrière le dos de Lydia. Sa tête légèrement penché vers sa gauche, un peu reculé vers l’arrière pour pouvoir voir ses yeux. Ils étaient si proches que s’il avait la tête droite, il ne voyait pas son visage au complet. Et il voulait voir ses yeux verts, sa lèvre qu’elle mordait légèrement.

Il pencha sa tête et ferma les yeux. Un baisé long et langoureux. Avant même de détacher son étreinte, il l’entraina vers se fameux côté, la droite.